Le dialogue dans le récit

Lorsqu’on écrit un roman, l’une des parties les plus compliquées se retrouve dans la rédaction de dialogue. Dans cet article, je vais vous parler des dialogues et des manières de les utiliser.

Définitions : le discours direct et indirect

Avant d’aller plus loin, je vais rapidement rappeler les deux formes de dialogue : le discours direct, et le discours indirect.

Le discours direct est le dialogue direct : il s’agit des conversations entre guillemets (ou après tiret) rapportés directement.

Un exemple : « Je vais faire quelques courses » lâcha Paul en ouvrant la porte d’entrée.

Le discours indirect est le dialogue rapporté de façon plus implicite : dans ce cas, le dialogue est simplement introduit en une phrase, sur le même temps que celui choisi pour le récit.

Un exemple : Paul prévint qu’il allait faire quelques courses en ouvrant la porte d’entrée.

Ces discours sont utilisés de manière différente, selon le récit. Le choix de leur utilisation dans une situation dépend de l’auteur et du message qu’il veut transmettre.

Le discours direct

Le discours direct est utilisé pour rendre le dialogue plus vivant, car les personnages les prononcent dans l’instant présent. Le but est de transcrire de façon directe les émotions et sentiments des personnages, et d’avoir leurs réactions de manière plus vivante et humaine.

Il est souvent recommandé d’éviter les dialogues superflus dans le discours direct, telles que les salutations par exemple. On garde surtout les informations les plus importantes, que l’on distille dans les discussions des personnages.

Cependant, je pense qu’il est possible d’utiliser le superflu pour donner un effet de répétition ou d’ennui, si jamais le(s) protagoniste(s) se retrouvent dans une situation calme et plate (une salle d’attente, par exemple, ou une réunion de famille qui ne les intéressent pas).

Le discours indirect

Le discours indirect est utilisé pour rapporter les échanges courts ou superflus entre les personnages. Dans le cas de l’exemple que j’ai écrit au dessus, il serait plus pertinent dans le cas de l’action de Paul de la rapporter dans le discours indirect. Dans d’autres situations, il est aussi possible de l’utiliser. Dans les romans fantaisies par exemple, on retrouve souvent un protagoniste qui quitte sa terre natale pour se lancer dans de grandes aventures. C’est plus tard qu’il retrouve un habitant de sa ville natale, qui lui demandera ce qu’il lui est arrivé. Dans ces cas, on retrouve souvent une courte phrase au discours indirect indiquant que le protagoniste raconte tout ce qu’il lui est arrivé à son camarade.

La mise en forme des dialogues

Un petit point amusant dans les dialogues au discours direct, c’est que l’on peut jouer avec les mises en formes pour mettre l’accent sur quelque chose.

Si votre personnage hurle, vous pouvez écrire sa réplique en majuscule, par exemple. Si le personnage qui parle veut mettre l’accent sur un mot, vous pouvez le mettre en italique.

Comme dans mon exemple cité précédemment, vous pouvez laisser des phrases en suspens si votre personnage n’écoute pas son interlocuteur (sans la terminer donc), ou réduire la police si jamais le son de sa voix devient moins audible. Ce sont des petits détails qui peuvent rendre vos dialogues plus originaux et amusants pour vos lecteurs (notamment si votre lectorat en est réceptif).

J’espère que cet article vous aidera dans la rédaction de vos romans !

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